Ce qui me plaît dans Les Petites Fugues, c'est cette décentralisation, aller vers la lectrice, le lecteur, où qu'elle / qu'il soit. C'est très important, car c'est penser que partout la pensée est. Elle n'est pas que citadine, bisontine, dijonnaise, c'est lui redonner son universalité, c'est la désenclaver. C'est donc une histoire de rencontres, une rencontre d'histoires. Outre le fait littéraire, c'est aussi faire découvrir cette région magnifique, chargée d'Histoire et d'histoires.
Je remercie aussi Les Petites Fugues de s'être ouvertes au polar, au roman noir, une de mes passions d'homme et de lecteur. D'avoir ainsi et enfin cassé les barrières et les codes, car ici aussi il s'agit de littérature, la rendre élitiste est la priver du plus grand nombre.
Je n'ai que des meilleurs souvenirs de mes accompagnements des auteurs, souvent de polar, que je connaissais avant et que j'appréciais en tant qu'être humain. C'est ce contact qui m'importe et m'emporte. Merci donc à eux pour ces bons et beaux moments, merci Jean-Paul Jody, Joseph Incardona, Marin Ledun, Patrick Pécherot et Jérôme Leroy et Didier Daenninckx.