Metin Arditi, né à Ankara en 1945 arrive enfant en Suisse. Ingénieur, enseignant, puis homme d'affaires, il s’engage dans la vie de la cité : à Genève, il a créé une Fondation qui accorde des bourses d'encouragement à des étudiants ainsi que des prix d’écriture. Passionné de musique, il est également président de l'Orchestre de la Suisse romande. Parallèlement à ses nombreuses activités, il poursuit un travail d'écriture. Après avoir publié trois essais (dont : Mon cher Jean. De la cigale à la fracture sociale, Éd. Zoé 1997), il se risque à un livre plus personnel La Chambre de Vincent (Éd. Zoé 2002). Inspiré par l’émotion que suscitent en lui les œuvres de peintre, l'auteur alterne souvenirs d'enfance et réflexions sur le sens profond du message de Van Gogh. Metin Arditi poursuit ce chemin avec un livre court, dense et poignant : Dernière lettre à Théo (Actes Sud 2005). Cette fiction, en forme de lettre, évoque un Van Gogh confronté à son impossibilité de dire ses sentiments. Ensuite, Metin Arditi publie en 2004 un roman : Victoria-Hall (rééd. Actes Sud 2006), qui obtient le Prix du Premier roman du Sablet. Paru début 2006, La Pension Marguerite (Éd. Actes Sud) reçoit le Prix Lipp à Genève. C'est là le récit d'une journée de la vie d’un homme, un violoniste virtuose qui doit se produire en concert le soir même dans une grande salle parisienne. Au fil de la journée, le passé et ses blessures ressurgissent et se mêlent au présent. Son dernier roman, L’Imprévisible, vient de paraître en septembre 2006 aux éditions Actes Sud.

Éléments bio-bibliographiques de novembre 2006