Docteur en sciences de l’information et de la communication, Marin Ledun, né en 1975, a consacré ses recherches aux nouvelles technologies, aux implications du marketing et au contrôle social, autant de préoccupations qui irriguent son travail littéraire. Il est l’auteur d’essais et de romans noirs récompensés de nombreux prix. Après Modus operandi (éd. Au Diable Vauvert, 2007), il a publié plusieurs livres, entre thrillers et récits d’anticipation, questionnant la marchandisation des corps à l’heure des nanotechnologies : Marketing viral (éd. Au Diable Vauvert, 2008), Zone Est (Fleuve noir, 2011) et Dans le ventre des mères (éd. Ombres noires, 2012). En 2010, il fait paraître un Poulpe intitulé Un singe en Isère (éd. Baleine) et La Guerre des vanités (éd. Gallimard). Frappé par les nouvelles pathologies liées au travail, il revient sur son expérience d’ingénieur en sociologie des usages à France Telecom dans Pendant qu’ils comptent les morts (éd. La Tengo, 2010) et campe dans Les Visages écrasés (éd. Seuil, 2011), roman noir saisissant à la langue rythmée et vertigineuse, une médecin du travail submergée par la souffrance des salariés. Il a publié récemment un essai sur la tyrannie du marketing, La Vie marchandise (éd. La Tengo), avec le sociologue Bernard Floris, un livre pour la jeunesse, Luz (éd. Syros), une novella autour de la mort mystérieuse de Natalie Wood, No more Natalie (éd. In8/Polaroïd) et dans la série « Les Petits Polars du Monde », Que ta volonté soit faite.

Éléments bio-bibliographiques de novembre 2013