Que représentent les Petites Fugues pour vous ?
Les Petites Fugues représentent pour moi l'aventure de la découverte de livres, de lieux, et de personnes, auteurs, bibliothécaires, professeurs, élèves qui à chaque fois nous enrichissent que ce soit intellectuellement ou humainement et qui nous laissent des souvenirs inoubliables.
Quel est votre meilleur souvenir du festival ?
C'est une question où le choix semble impossible à faire. Si l'on se réfère au dernier festival en « live » en 2019, j'avais bien apprécié l'enrichissante rencontre avec l'auteur Haïtien Makenzy Orcel à la médiathèque de Châtillon-le-Duc ainsi que la superbe prestation, tant musicale que littéraire « Intermezzo » qui s'est déroulée à l'auditorium du Grand Besançon Métropole.
Une rencontre avec un auteur, un livre qui vous a marqué ?
Il est difficile de choisir mais peut-être la rencontre avec l'auteur Pascal Commère et la classe des élèves de 1ère du collège Belin à Vesoul où ils avaient étudié le livre Les Graminées. C'était un bel échange entre l'auteur et les élèves qui avaient à la fois travaillé sur le fond et la forme avec une belle implication. Un des objectifs des Petites Fugues était atteint, l'explication de la nécessité de l'écriture ainsi que le besoin et le plaisir de découvrir les livres et leur auteur.
J'ai également découvert à cette occasion un superbe poète.
J'ai aussi beaucoup apprécié la rencontre qui avait eu lieu avec l'auteure Jakuta Alikavazovic à la médiathèque de Saint-Vit, rencontre à la fois humaine et littéraire où l'auteure a su conquérir son public.