Que représentent Les Petites Fugues pour vous ?
Une échappée belle, une fenêtre ouverte, des respirations puissantes, fortes et douces. Des découvertes, de la joie, de la route, des paysages, des visages, du froid, des écritures, des langues, de la poésie, du politique, des lieux, salles de spectacles, des bibliothèques, médiathèques, de l’accueil, de la convivialité, des échanges de verbes, mots, sourires, d’émotions pleines et entières. De la curiosité, de la connaissance, du travail, des sons, de la voix pleine, entière, susurrée, murmurée, toujours entendue, du désir à fond la caisse, de la vie quoi !
Votre meilleur souvenir du festival ?
Chaque année ! Et que cela ne devienne pas un souvenir !
Une rencontre avec un auteur, un livre qui vous a marqué ?
De retour d’Arbois je crois, avec Peter Stamm, coincés par la neige dans la côte de Morre, on a bu une bière dans la voiture, en essayant de se comprendre, lui en allemand et moi en français. Il faisait très froid, avec la buée sur le pare-brise et les essuie-glaces en marche. Il devait être une heure du matin quand je l’ai déposé à son hôtel. Comme une ambiance de série policière, avec le froid et la nuit.