Abdelkader Djemaï, est né en 1948 à Oran. Après un bref passage dans l’enseignement, il collabore à des périodiques algériens. Indépendamment de ce travail de journaliste, il publie des poèmes, des nouvelles, des pièces de théâtre, ainsi que deux romans, Saison de pierres et Mémoires de Nègre, publiés par ENAL. Il quitte l’Algérie en 1993 pour s’installer en France.

Abdelkader Djemaï est l’auteur d’une quinzaine de livres – romans, nouvelles, récits, essais. Entre autres, il publie Un été de cendres (1995 – Prix Découverte Albert Camus et Prix Tropiques), Sable rouge (1996) et 31, rue de L’aigle (1998) qui forment une trilogie autour de la tragédie algérienne, publiée aux Éditions Michalon et rééditée en poche Folio.

Avec Camping (2002 – Prix Amerigo Vespucci), Gare du Nord (2003), Le Nez sur la vitre (2004 – prix Stendhal des Lycéens), il signe une seconde trilogie aux Éditions du Seuil (réédition en poche, Points-Seuil), évoquant cette fois l’immigration en France, l’exil et l’errance. Il a également publié un recueil de nouvelles, Dites-leur de me laisser passer (2000), un récit de voyage, Le Caire qui bat (2006), un essai sur Albert Camus, Camus à Oran (1995), tous trois aux Éditions Michalon, et des chroniques sur la Bigorre (Le Pain, Adour et Fantaisie) au Castor Astral. Après un nouveau roman, La Maison qui passait par là (éd. La Dragonne, 2006), il vient de publier un photoroman, Un taxi vers la mer, aux Éditions Thierry Magnier (2007).

Abdelkader Djemaï anime par ailleurs de nombreux ateliers d’écriture dans les établissements scolaires et en milieu carcéral.

Éléments bio-bibliographiques de novembre 2008