Que représentent Les Petites Fugues pour vous ?
Tout d’abord, dix ans de fructueuses collaborations avec une équipe passionnée, et passionnante, en particulier Géraldine avec qui s’est développée une complicité particulière… Ah ! les corrections en dernière minute… Mais aussi – surtout – une aventure au début, qui devait devenir une institution nécessaire en faveur du livre et des lecteurs. Il n’y a pas de livre s’il n’y a pas de public pour lui. C’est une évidence, et aussi une réalité. Ce que sont Les Petites Fugues, c’est bien faire le lien entre des auteurs et des lecteurs, des émetteurs et des récepteurs… Récepteurs d’autant plus grâce à la présence physique des protagonistes en des lieux de proximité. Réceptifs d’autant plus à la lecture à « voix haute » qui, bien souvent – toujours – amène à l’os du texte, à l’émotion partagée.
Quel est votre meilleur souvenir du festival ?
En tant que Bisontin, j’ai assisté à bien des soirées passionnantes en compagnie d’écrivains, mais aussi de comédiens et comédiennes, musiciennes et musiciens. Ces moments furent toujours des temps forts.
Une rencontre avec un auteur, un livre, qui vous a marqué ?
Ce que je retiendrais, et mes achats de livre s’en ressentent, ce sont des découvertes. Les jeunes écrivains, Suisses en particulier, des auteurs « confidentiels » et des éditeurs qui le sont autant, des auteurs que je n’aurais pas lus sans les avoir entendus… Et, bien sûr, les libraires, les bibliothécaires sans qui…